Tu sais ? Jésus continuait d’agir en elle, et elle répondait avec
amour en s’efforçant de dissimuler son intense vie intérieure aux yeux des
autres. A seize ans, une retraite « vocationnelle » la confirme dans
son désir de vie religieuse, caressé depuis longtemps.
Elle laisse le Pensionnat et revient à la maison. A présent, elle est une
jeune fille splendide, grande de taille, charmante, aimable, simple, intelligente…
en un mot magnifique ! Elle va entrer dans la vie du monde déterminée par la
position sociale d’une famille aisée, mais secrètement, son unique idéal c’est
Jésus. Sa devise : « plutôt la mort que la souillure », c’est
très présent dans sa vie et elle va y être totalement fidèle.
Non seulement Dina suivait ses études de piano mais elle menait aussi une
vie de société, elle multipliait les œuvres de charité, partageant son temps
d’une manière apostolique. En elle grandissait l’amour de Jésus et son désir de
l’aider. Comment réaliser cela ? Elle profite des occasions qui se
présentent. Au début de la première guerre mondiale de 1914, elle s’offre
totalement au Seigneur, en esprit de réparation et d’amour. Elle aurait été
capable de donner sa vie pour les autres. Qui pouvait s’imaginer qu’en cette
jeune artiste, brillante pianiste, si aimable et si simple, brûlait une vie
intérieure si profonde ? Le Petit Prince
l’a deviné quand il dit que « l’essentiel est invisible pour les
yeux ».
Ses parents, en voyant l’exceptionnel talent musical de leur fille,
décident de l’envoyer à New-York pour perfectionner ses études. Passionnée par
la musique et par la beauté de l’harmonie qu’elle commençait à découvrir, la
décision enchantait Dina et même elle se sent fière de se perfectionner au
grand conservatoire. La vanité ne dura pas : “Jésus ne permit pas que les
mirages puissent me tromper. Je savais
que par moi-même, j’étais peu de chose, en reconnaissant encore que Dieu
m’avait dotée d’un certain talent ”.
Bien, la prochaine fois nous nous rencontrerons à New-York…
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