J’ai promis de te faire lire quelque chose de ses lettres, alors on y
va ! En lisant quelques
paragraphes, tu te trouveras avec une jeune pleine de vie, avec le désir de profiter
au maximum et surtout de faire plaisir à ses parents.
9 octobre 1916 : “…..hier au soir, nous avons joué au salon devant les
religieuses et les dames, qui étaient anxieuses de nous connaître. Je leur ai
fait entendre, de mémoire, “Caprice valse ”et “Allegro appassionato” de Saint-Saëns
; Elles se sont montrées charmantes pour nous. Bernadette joua la “Prédication
aux oiseaux “ de Liszt. Hier matin, nous sommes allées à la grand-messe à
l’église Saint François-Xavier. Le chant était très beau. J’y retournerai si je
peux. Dans l’après-midi, promenade au parc Central. Demain nous reviendrons à
la Maison Macy. J’ai vu là-bas des escaliers roulants ; Papa aurait eu du
plaisir à monter ainsi. Quel grand magasin ! Combien de richesses ! Combien de
choses précieuses ! Je veux accomplir mon projet de me coucher tôt, et je ne
veux pas perdre mon teint rouge ; ici, on me dit que je n’ai pas de couleur de
New-York… »
13 octobre 1916 : “… la température
est idéale… Aline et moi, nous sommes allées pour des achats, comme de vraies
américaines ! ….j’ai trouvé de très belles bottines, hautes, marrons, à 3,85 $;
j’en avais besoin et je les ai achetées, et aussi une sacoche pour 1 $. Ma
compagne est un type comique et, combien j’ai ri ! Dans un autre magasin,
des bas de soie blancs. Mercredi dans l’après-midi, toutes trois, conduites par
une irlandaise charmante, nous avons visité le musée des Beaux-Arts, ou disons
plutôt commencer à le visiter. Il faudrait passer de nombreux jours pour tout
voir là. Nous nous attardons dans la pièce contenant des pianos et des instruments
de musique…Le matin, je vais à la messe chez les Pères Assomptionnistes. …J’ai
un appétit inconnu… Sûrement que vous n’allez pas me reconnaître à Noël. Nous
jouons à la balle et nous rions ; oui, vraiment. Si les yankees ont à se faire
une idée des canadiens français à travers nous, ils n’auront pas d’autre choix
que de reconnaître la vertu de la joie… »
5 novembre 1916 : “Je reviens du concert de Paderewski. Cela vaut la peine
de partir de Québec, pour entendre cet artiste-là. Il passe actuellement pour
le premier dans le monde. Il joua huit pièces en rappel, parmi lesquelles, la
2° Rapsodie de Liszt. La foule était en délire ; la grande salle du Carnegie remplie.
Non, non, non, vous ne savez pas comme c’est beau d’être à New-York !”.
Nous, la communauté JM de Lyon,nous inspirons des commentaires du Blog que nous apprécions vraiment, le power point, les suggestions... pour la Neuvaine.
RépondreSupprimerNous confions particulièrement à Dina les 70 filles étudiants du Foyer, que comme elle puissent découvrir l'amour de Jésus qui, avec Marie, remplira de lumière et de joie sa vie. S. Aurora, rjm